LOCALISATION
La ville de Vancouver est une cité portuaire située au Canada et une des plus jeunes appartenant à la Colombie-Britannique. La ville est délimitée par la baie Burrard au nord, le fleuve Fraser au sud, la cité de Burnaby à l’est et l’océan Pacifique à l’ouest. Cette région est située dans les basses-terres continentales de la province de la Colombie-Britannique.
GÉOGRAPHIE
La superficie de cette ville est de 114 km2. Le paysage de la ville est dominé par une vue sur la chaîne côtière North Shore. Le Stanley Park situé au nord-ouest de Vancouver est un des plus grands parcs urbains en Amérique du Nord couvrant 4 km2 . De plus, lors des jours dégagés, il est possible de percevoir le volcan mont Baker appartenant à l’État de Washington.
DÉMOGRAPHIE
Il y a 5 249 habitants au km2 et un total de 603 502 habitants. Vancouver est une des municipalités des plus cosmopolites et des plus denses au Canada. Elle est la quatrième ville la plus dense en Amérique du Nord, suivant New York, San Francisco et Mexico. La population est de moitié asiatique et presque 52 % des résidents ont une langue maternelle différente de l’anglais.
RÉSEAU DE TRANSPORTS
West Coast Express
West Coast Express est un service de trains rapides qui dessert la banlieue la semaine et opère entre le centre-ville de Vancouver et Mission pendant les heures de pointe du matin et du soir. En semaine et sur une base restreinte, il fournit également un service de TrainBus utilisant des autocars routier
SkyTrain
Le SkyTrain est un métro automatique aérien qui dessert Vancouver en trois lignes : L’Expo Line, la Millennium Line et la Canada Line. D’ailleurs, il y a une quatrième ligne prévue pour 2016 qui est prévue pour le secteur nord-est du centre-ville; l’Evergreen Line.
Bus
Leur vaste réseau de bus, trolleybus et navettes communautaires relie diverses stations de vélo, de bus, de SkyTrain stations et de destinations touristiques par le métro de Vancouver. Ils exploitent également 12 bus de nuit qui couvrent plus de routes que les trois lignes de SkyTrain.
Vélo et transit
Un système de 1500 vélos est mis en place et est en libre-service nommé mobi. Des stationnements à vélos et des espaces attribués afin de placer le vélo soit dans les trains du West Coast Express, le SkyTrain, les bus et les Seabus.
Central Valley Greenway
Le parcours cyclable fait 24 kilomètres de long et comporte également une section pour les piétons, les chaises roulantes, le skateboard et le patin à roulettes. Il est parallèle avec la Millennium Line. D’ailleurs, avec le BC Parkway, ils forment ensemble le réseau cyclable régional du Grand Vancouver.
BC Parkway
Le BC Parkway est un des plus importants réseaux de piste cyclable faisant 26 kilomètres de long. Il est à peu près parallèle à la ligne Expo SkyTrain qui est la ligne qui passe à l’intérieur de la station de notre projet soit la Joyce Station. Cette ligne cyclable relie le centre-ville de Surrey, New Westminster, South Burnaby et Vancouver.
Translink est un système de transport régional du Grand Vancouver. C’est lui qui planifie, finance et gère tous les transits publics en addition avec les grandes routes, les ponts et les pistes cyclables.
Source : http://www.translink.ca
CARTE DU RÉSEAU DE TRANSPORTS
Source : Google Earth, 2016
West Coast Express
Skytrain
Bus
Central Valley Greenway
BC Parkway
Autouroutes
PLAN D'ACTIONS
2020
2040
Le plan d’action The Greenest City Action Plan development approuvé par le conseil de la ville en 2011 permettra à Vancouver de devenir la ville la plus verte au monde d’ici 2020. Le plan détermine une stratégie urbaine afin de rester à la fine pointe du développement durable. Depuis, 80 % des actions prioritaires listées dans le plan ont été complétées, comme la création de 3200 emplois verts depuis 2010. Les membres de ce plan d’action collaborent avec le Conseil de la ville, les résidents, les entreprises, d’autres organisations et tous les paliers de gouvernement. Leur vision est de créer des opportunités en construisant une économie locale, des quartiers dynamiques, inclusifs et tout simplement une ville qui soit reconnue internationalement.
Le climat et les ressources renouvelables
La ville veut éliminer la dépendance des carburants fossiles et réduire les émissions des gaz à effet de serre. En 2050, il prévoit une consommation d’énergie renouvelables à 100%. Grâce aux compétences et technologies pour répondre aux besoins de transports et de bâtiments d’une manière renouvelable, ils ont fait de bons progrès jusqu’à ce jour soit une réduction de 33% des émissions, et ce, tandis que la population a augmenté.
Les bâtiments verts
Les bâtiments utilisent 64 % totale d’énergie à Vancouver et le gaz naturel est la principale source de chaleur et d’émission de gaz effet de serre. D’ailleurs, les Canadiens passent près de 90% de leur temps à l’intérieur. En effet, les bâtiments dans lesquels nous vivons font parti intégrante de notre vie. Avant 2050, la ville prévoit que les nouveaux bâtiments et les existants soient à 100% d’énergie renouvelable. Bref, Vancouver qui est actuellement un chef de file nord-américain en matière de conception et construction écologique ne veut pas arrêter à s’améliorer et innover.
Les transports verts
Le but pour la ville de Vancouver est de rendre la marche, le vélo et les transports en commun un moyen prioritaire afin de se déplacer. Actuellement et depuis 2015, 50 % des voyages se font par un de ses moyens en plus qu’il y ait une réduction de 20 % des distances parcourues par l’automobile. Elle vise une augmentation atteignant 55 % des déplacements soit par la marche, le vélo ou le transport en commun en 2020. Entre 2008 et 2014, le nombre de trajets quotidiens en vélo a doublé en passant 50 000 à 100 000 par jour. De plus, elle vise à mettre en oeuvre un programme de partage de vélo. La ville poursuit constamment son programme de surveillance des transits et travaille en partenariat afin d’améliorer la collecte de données et d’outils dans ce domaine dans le but de toujours améliorer les réseaux viaires de la ville.
Zéro déchet
Pour la ville de Vancouver, les déchets sont quelques choses de précieux, récupérables et recyclables. Un avenir sans déchets n’est pas seulement possible, c’est un moyen pour résoudre la crise climatique d’aujourd’hui et de s’attaquer aux défis écologiques. En 2008, les résidents et les entreprises de Vancouver ont envoyé 480 000 tonnes de déchets à l'enfouissement et à l’incinérateur. En 2013, le montant a diminué à 395 000 tonnes de déchets, soit une réduction de 85 000 tonnes.
L'accès à la nature
Les résidents de Vancouver ont un accès privilégié à un des plus grands parcs urbains en Amérique du Nord appelé le Stanley Park ainsi qu’à de nombreux espaces verts spectaculaires. Les objectifs principaux du conseil de la ville pour 2020 sont la possibilité que tous les résidents vivent à un maximum de cinq minutes à pied d’un parc ou autre espace vert et de planter 150 00 nouveaux arbres. Ces buts visent à améliorer la santé physique et émotionnelle des résidents tout en réduisant, du même fait, la pression artérielle, le cholestérol et le stress. La beauté du monde naturel perdure d’influencer, ainsi, l’identité de Vancouver définie par cet aspect vert fait de cette ville une des plus enviables et habitables au monde.
L'eau propre
La ville ambitionne de posséder une des meilleures eaux buvables parmi toutes les villes au monde et de réduire la consommation d’eau per capita de 33 % d’ici 2020. Elle veut ainsi atteindre les meilleurs standards et lignes directrices relatives à la qualité de l’eau. Au cours des quatre dernières années, la ville a commencé des programmes visant le secteur résidentiel axé sur l’utilisation de l’eau extérieure, des programmes de rénovation et de vérification des appareils de gestion et des collaborations avec les entreprises de services publics.
La nourriture locale
Vancouver deviendra un leader dans la nourriture urbaine soit par une augmentation de 50 % des actifs alimentaires dans chacun de ses quartiers. Depuis plus d’une décennie, la ville travaille en collaboration avec le Conseil des politiques alimentaires de Vancouver qui est représenté par un conseil de résidents et plusieurs organismes communautaires. Le Conseil de la Ville a comme objectif de soutenir un système alimentaire juste et durable et les citoyens embarquent. En effet, ils soutiennent les jardins communautaires, les marchés, l’agriculture, l’apiculture et d’autres projets d’alimentation communautaire. Les citoyens encouragent les produits locaux, veulent les acheter et s’impliquer dans l'alimentation durable et locale. Ils prennent l’initiative à développer des projets d’Agriculture urbaine dans les écoles, les églises, avec des coopératives et des organismes à but non lucratif.
L'air propre
Le Conseil souhaite respirer l’air le plus propre de toutes les villes majeures. Il considère l’air dans la ville comme une caractéristique à prendre en compte sérieusement. En effet, puisque la qualité de l’air affecte directement la santé, en particulier les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées et d’autres citoyens plus vulnérables. Bien que Vancouver est amélioré sa qualité de l’air en 25 ans et qu’il soit une des grandes villes en Amérique de Nord avec un air relativement propre, le peu de particules de dioxyde de soufre, d’azote, de dioxyde carbone et de monoxyde de carbone peuvent avoir des effets négatifs sur la santé.
L'économie verte
Un de leur objectif est d’assurer la réputation internationale de Vancouver comme une entreprise verte. Pour ce faire, le Conseil a doublé le nombre d’emplois verts et le nombre d’entreprises qui sont écologiquement engagées dans leurs opérations. Le nombre d’emplois verts a augmenté de 19 % en trois ans en 2013 passant de 16 706 à 19 929. Aujourd’hui, 4,9 % des résidents occupent un emploi vert ce qui représente un sur vingt résidents. L’économie verte de Vancouver est solide et croît rapidement.
La réduction de l'empreinte écologique
L’empreinte écologique illustre la capacité de ressources que la planète peut nous fournir. Le plan d’action de Vancouver vise à vivre avec le minimum de ressources possibles en réduisant l’empreinte écologique des résidents de 33 %.
Le plan de transport prévu pour 2040 est une vision stratégique vaste et à long terme. Il répond à plusieurs objectifs provenant de trois piliers de développement durable soit attribué à l’économie, l’environnement et le milieu social. Le plan permettra de diriger les décisions pour le transport et pour l’utilisation des terres, ainsi que les investissements publics pour les années à venir. Celui-ci comporte à la fois des politiques hauts placées et des actions spécifiques afin d’atteindre leur vision.
Économie
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Permettre l'échange de biens, de services et d'idées à travers la ville et la région en faisant un meilleur usage de nos capacités de route et de nos réseaux de transport.
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Favoriser une qualité de vie qui retienne et attire les entreprises et les employés tout en améliorant l'image globale de la ville.
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Fournir des options de transport peu coûteuses qui facilitent l'accès des ménages à la voiture ou à la voiture, ce qui se traduit par plus d'argent qui peut être consacré au logement ou à l'économie locale.
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Soutenir le rôle continu de la ville en tant que destination touristique internationale.
Milieu social
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Faciliter et encourager un mode de vie actif tout en améliorant la qualité de l'air.
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Soutenir les espaces publics dynamiques qui favorisent une culture de la marche, du vélo et de l'interaction sociale.
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Répondre aux préoccupations et à la sécurité personnelle.
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Permettre aux personnes de tous âges et de capacités réduites de se rendre à l'endroit où elles doivent aller, confortablement et en toute sécurité
Environnement
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Garder l'air que nous respirons propre et réduire les gaz à effet de serre .
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Soutenir le développement communautaire compact, en aidant à préserver l'habitat naturel et les terres agricoles dans toute la région.
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Améliorer l'accès aux espaces verts et aux produits locaux frais.
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Être résistant face au changement climatique et à l'augmentation des prix du carburant, aider les résidants et les entreprises locales à survivre et même à prospérer dans une ère post-carbone.
